31 août 2008

Sainte Anne-de-Bellevue

Nos derniers week-ends ensemble à Montréal, nous les avons passés, à vélo, à découvrir les quatre coins de l'île de Montréal. Ce jour-là, c'était l'ouest de l'île, la campagne bourgeoise, de vieilles villas, une plage secrète, un piège de maringouins et une gare déserte...

28 août 2008

Mon homme fait du pain au noix!!!

Plusieurs fois, quand je rentrais du boulot pendant les vacances, j'ai trouvé Fifi en tablier afféré dans la cuisine. Et puis, quelques minutes plus tard, il exhibait fièrement à mes papilles quelque chose de terriblement délicieux. Une sorte de concours s'est installé entre lui et moi: C'est à qui épatera le plus l'autre? Pour l'instant, c'est lui qui gagne...

Ingrédients :
1 cube entier de levure fraîche de boulangerie
500 g de farine
1 cuillère à soupe d'huile de noix
1 cuillère à café de sel
200 g de noix décortiquées et concassées
30 cl d'eau tiède
Délayer la levure avec 30 cl d'eau tiède. Dans un grand saladier, mettre la farine avec l'huile, le sel et la levure délayée. Mélanger tout d'abord avec un cuillère en bois, puis, mettez-y les mains pour pétrir 15 minutes (sur un plan de travail fariné plusieurs fois), rouler, dérouler, étirer la pâte pour l'assouplir un maximum. La pâte doit être bien élastique et homogène. Mettre la pâte en boule dans le saladier, recouvrir d'un torchon et laisser gonfler 45 mn. Lorsqu'elle a bien gonflé, la repétrir 5 mn et incorporer les noix en les enfonçant un peu dans la pâte. La remettre 30 mn sur un radiateur chaud. Pendant ce temps, faites chauffer votre four Th 7 (210°C) . Avant d'enfourner, mettre un bol d'eau dans le four (pour ne pas que le pain se déssèche) et passer une main humide sur le dessus du pain. Enfourner et baisser à Th 6 (180°C), laisser cuire 35 à 45 mn suivant votre four.Lorsqu'il est cuit, il sonne creux lorsqu'on lui tape dessus avec la main. Ce pain se conserve assez bien dans un essuie, mais on peut aussi le passer au grille-pain pour le matin, c'est délicieux.

25 août 2008

Mon homme fait des bagels!

Fifi (qui est gaumais et qui n'avait jamais mis les pieds Outre-Atlantique il y a 9 mois) a réussi à faire des bagels (spécialité judéo-montréalaise) du premier coup. De quoi rendre jaloux Monsieur Fairmount (qui fait des Bagels à peine meilleurs depuis plus de cinquante ans!)


Ingrédients:
1 1/4 tasse (300 ml) d’eau
1 c. à thé (5 gr.)de sel
2 c. à soupe (30 ml) de miel
3 3/4 tasses (540 gr.) de farine tout usage ou à pain
10 gr de levure fraîche
1 c. à soupe (15 ml) de sucre glace

Diluer la levure fraîche dans deux cuillères à soupe d'eau tiède, dans un bol. Recouvir le bol d'un linge et laisser mousser une quinzaine de minutes. Mettre la farine dans un grand plat, former un puit au centre, y mettre la levure diluée et tous les ingrédients sauf le sucre et pétrir jusqu'à obtenir une pâte lisse. Une fois le pétrissage terminé, laisser lever 15 minutes.
Dégonfler la pâte sur une surface farinée, séparer en 8 boules et façonner les bagels. Faire un trou au centre. Mettre sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier cuisson. Couvrir et laisser lever de 15 à 20 minutes dans un endroit chaud.
Préparer une grande marmite d’eau bouillante (l’eau doit bouillir mais pas à gros bouillon, seulement de petites bulles). Ajouter la c. à soupe de sucre glace à l’eau.
Pocher les bagels dans l’eau 1 minute de chaque côté, 2 bagels à la fois. Les retirer de l’eau avec une cuillère trouée, les replacer sur les plaques à pâtisserie.
Badigeonner avec 1 oeuf battu additionné d’une cuillère à table d’eau (eau de fleur d'oranger pour parfumer). Garnir avec des graines de sésame, de pavot ou de lin etc…. Cuire au four préchauffé à 180°C de 15 à 20 minutes.

Une des spécialités montréalaises est de les déguster grillés, garnis de fromage à la crème et de saumon fumé ou d'un oeuf poché.

16 août 2008

La vallé de la Matapédia


Nous avons retraversé la Gaspésie du Sud au Nord en longeant la vallée de la Matapédia. Là, nous avons logé chez un montreur d'ours, pique-niqué sous une cascade et traversé de vieux ponts couverts, en bois. Nous avons terminé notre séjour à Matane, ville indstrielle sans charme au pied des monts Chic-Chocs, où nous avons repris le bus jusque Montréal...

14 août 2008

A Kouchibouguac, nous sommes arrivés par hasard dans le restaurant d'un physicien allemand reconverti en chef et de sa femme. Toute la soirée, on a entendu une compilation de morceaux de Joe Dassin (Joe Dassin que nous avons entendu presque chaque jour de notre périple au New Brunswick, ce qui a poussé Fifi a imaginer les explications les plus saugrenues). Dans un endroit qui ressemblait à un vieux pub irlandais, on était les seuls clients... et on s'est vite demandé pourquoi. Dans une région où les homards et les noix de Saint-Jacques sont à peine sortis de l'eau qu'ils passent à la friture, c'est le genre d'endroit sur lequel on rêve de tomber! Une cuisine fine, ni lourde, ni grasse, avec des fruits de mer d'une fraîcheur et d'une qualité à faire mourir de honte les poisonniers de la Batte ;o). Jurgen, le physicien gourmand, a le don de pouvoir goûter les saveurs sans y toucher. Connaître les ingrédients lui suffit. Parmi les plats délicieux que nous avons mangé ce soir là, il y a avait une soupe de carotte au gingembre bien meilleure que toutes celles que j'ai pu tenter. Il m'a donné la recette et je la mettrai sur le blog. Ainsi, si vous suivez nos trace dans le Su-Est, arrêtez-vous par hasard à L'Inn O'Reiley.

12 août 2008

Les Iles de la Madeleine


La découverte des Iles de la Madeleine a été un des plus beaux moments du voyage. Nous avions laissé la voiture à l'Ile du Prince Edward et nous avons parcouru l'île à vélo. Le voyage a débuté par un trajet de plusieurs heures sur un traversier énorme sur lequel la vie ressemblait à celle d'une petite ville.
On s'est balladé à vélo sur trois des îles de l'archipel. Comme sur l'île du Prince Edward, les falaises y sont rouges et cela donne un contraste étonnant avec les prairies d'un vert vif. Des colines douces, des prairies et des falaises, c'est ça, les îles de la Madeleines! Avec des phares à toutes les anses, des maisons peintes, des cerf-volants, du vent qui vient de toute part et le meilleur déjeuner qu'on ait pris. C'est aussi un pique-nique sur la plage avec un morceau de Pied-de Vent, du saucisson de caribou et une tartelette aux framboises...

10 août 2008

La Baie des Chaleurs



La Baie des Chaleurs est parsemée de rochers qui font le bonheur des fous de bassan, des macareux et des cormorans. Ils s'y regroupent en masses impressionnantes sans mélanger les espèces. Les cormorans ont leur rocher et les mouettes les plages. La côte Est du New Brunswick est aussi belle que la côte Gaspésienne, des falaises déchiquetées, des arbres échoués et des plages de galets,... mais personne ne s'y arrête. On y a trouvé des plages magnifiques et désertes. Sur la route, pas mal de villages affichent les couleurs de l'Acadie (la drapeau français avec une étoile jaune). Leur français sonne si différemment du nôtre qu'on s'est résolu à parler anglais pour les comprendre et se faire comprendre!

Le Parc du Forillon


A peine arrivé dans le parc, on a croisé un ours noir qui descendait vers la route en mangeant des herbes. Sur le moment, on était très excités et heureux de cette chance. Mais quand on s'est balladé le soir dans la parc, après toutes les consignes de sécurité concernant les ours et cette histoire d'une touriste flamande agressée par un ours deux semaines auparavant au même endroit, on avait la frousse. Ce fut la ballade la plus rapide et la plus courte de nos vacances.

8 août 2008

Les Monts Chic-Choc et les caribous...


Là, on s'est perdu dans les monts Chic-Choc, on a croisé un aigle, on s'est retrouvé dans le fossé en Chevrolet, on a vu brouter des caribous, on s'est fait volé notre petit dej' par un tamia et on a dormi sous un nombre incroyable d'étoiles et de satellites.

6 août 2008

Les Méchins

Les Méchins, c'est notre première rencontre avec les falaises boisées qui s'effondrent dans la mer, les gaspésiens et leurs histoires de naufrage, le bois flotté et les baleines...

Les jardins de Métis


Le premier jour des vacances, nous avons quitté Montréal pour rouler jusqu'au village des Méchins, en Gaspésie. Au Québec, quelques mots et expressions font penser à du wallon et notre première nuit en "couette et café", on n'a presque pas été surpris d'entendre nos hôtes nous proposer de venir "djoser" au salon. Avant Les Méchins, on s'est arrêté au jardin de Métis. Voilà un jardin comme j'en rêve, avec juste ce qu'il faut de fausse pagaille, de fleurs sauvages et d'incongruité. Je vous épargne la cinquantaine de photos de fleurs que j'y ai prise...

5 août 2008

Les vacances...

Pendant une dizaine de jours, on part en vacances, parcourir la Gaspésie et le New Brunswick, les villages de pêcheurs et les Apalaches...