17 août 2009

Lillooet



Lillooet. A trois heures de route de l'autre village le plus proche. A cinq heures de route de la ville la plus proche. Perdu entre les plaines et es montagnes désertiques. Quand on vient d'un pays où la densité de population est de plus de 300 habitants au kilomètre carré, ça donne le vertige. Pendant des centaines de miles, on ne croise rien d'autre qu'une végétation rase, écrasée par le soleil, des collines de rocaille, une ou deux réserves indiennes et des cerfs qui traversent la route à toute allure pour vous donner des sueurs froides. Dès notre arrivée dans le village, je me suis demandée de quoi et comment pouvaient vivre les gens, ici. Apparemment, de la foret et du tourisme; et ils survivent très bien sans hôpital, ni boulangerie, ni cinéma, ni disquaire à proximité.
Au début de la semaine, le village a été évacué à cause d'un incendie de forêt qui ravageait les flancs des montagnes alentours et dont on a vu quelques photos impressionnantes. Le nom amérindien du village est Cayoosh.

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